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boire de bon vin que de payer ses dettes. La mère, de qui vous avez si bonne option, est, il est vrai, une bonne créature, mais à demi-imbécile, qui ne sait faire autre chose que de coudre et gâter ses enfans, et qui donne à son fils le peu qu’elle gagne pour s’acheter des gourmandises. Celui-ci est un rusé petit drôle, qui ne se laissera manquer de rien tant que les autres auront quelque chose. Il ma repris deux tableaux de son père, qu auraient largement payé ce qu’on vous doit. Je voulais dans ce but, les payer argent comptant plus qu’ils ne valaient ; mais il n’avait garde de les donner, il aurait fallu en rendre compte à son père. À présent, si vous n’y mettez ordre, vous ne verrez jamais un sou de votre dette. Je vous le dis : un bon averti en vaut deux. Aujourd’hui ou jamais.