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beau le compagnon de sa vie ; mais les larmes de Ludovico, les cris de Constantine la rappelèrent à l’existence. Elle sentit qu’il lui restait encore des devoirs à remplir et deux êtres à chérir. Avec l’aide de son fils, elle plaça sur sa couche celui qui les avait quittés pour jamais. Constantine voulut être couchée près de lui, et, fatiguée de ses pleurs, s’endormit. Malgré les prières de Ludovico, Agnès ne voulut pas se coucher, et consentit que son fils restât près d’elle cette première nuit d’une douleur également sentie par la veuve et l’orphelin.

Ainsi mourut Alfred Lewis, dans la force de l’âge, dans la perfection de ses talens. Il ne fut adonné à aucun vice ; son cœur était bon et sensible ; il eut été capable de toutes les vertus. S’il avait eu moins d’or-