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Ses traits si doux, si charmans, étaient souvent obscurcis par cette nuance de sollicitude et de tristesse qu’il lui voyait autrefois continuellement. Sa présence, il est vrai, la ranimait toujours momentanément ; mais il connaissait trop bien cette bonne mère pour ne pas voir qu’elle avait de nouveau quelque sujet de peine. Comme elle ne la confiait pas, il ne voulait pas augmenter son chagrin en lui en demandant la cause. Il était non-seulement l’enfant le plus affectionné, mais aussi le plus sensible et le plus soumis : il sentait qu’il était de son devoir de recevoir les confidences de sa mère avec reconnaissance, et de partager ses peines avec sympathie, mais de ne jamais s’immiscer dans des secrets qu’elle jugeait nécessaire de lui cacher.

Ludovico avait encore un autre