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et pressait ses lèvres contre celles de son Alfred, qui ne pouvait déjà plus lui rendre ce tendre et touchant adieu. Il le sentit cependant ; et rassemblant encore ce qui lui restait de force, il la bénit ainsi que ses deux enfans agenouillés à côté de lui. Adieu, mon Agnès, lui dit-il si faiblement qu’à peine pouvait-elle l’entendre, adieu, la meilleure, la plus généreuse, la plus indulgente des compagnes que le ciel ait jamais accordées à un mortel. Que tes prières et tes vertus m’obtiennent l’entrée du paradis où je vais l’attendre. Et toi, mon enfant chéri, toi si digne de ta mère, toi ma couronne et ma gloire, reçois la bénédiction de ton père mourant ! Tu seras le soutien et la consolation de ta mère, l’appui de ma pauvre petite Constantine. Je te laisse le soin de réparer tous mes torts… Ici sa voix