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ral Villars. Il l’avait vendu la veille, et leur apportait seize guinées, prix que Ludovico avait fixé. Ils étaient bien près de n’avoir plus rien du tout. Agnès regarda ce secours inespéré comme un don de la Providence ; mais son mari, à qui elle avait caché l’excès de leur dénûment, et qui voyait qu’il ne lui manquait rien de ce qui pouvait le soulager, croyait que sa femme avait quelque chose en réserve. Il bénit aussi le ciel de pouvoir, avant de mourir, acquitter encore quelques dettes avec son ouvrage. Il trouva la force de se lever, et de partager cette somme pour l’envoyer, le lendemain, à différens créanciers. Il était actuellement aussi empressé de s’acquitter, et de mettre de l’ordre dans ses affaires, qu’il s’en. souciait peu avant d’avoir sérieusement réfléchi. Combien ces objets