Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/154

Cette page n’a pas encore été corrigée

peines que ce soin coûterait à la pauvre Agnès.

Ces conversations ne manquaient jamais de lui faire faire un effort pour aller se placer devant son chevalet. Quelquefois il traçait encore une belle esquisse ; il produisait un bel effet de couleur. Mais long-temps avant que rien fût achevé, un nuage obscurcissait sa vue ; la palette échappait à sa main tremblante, et il tombait à demi-évanoui sur le sein de sa fidèle compagne, qui ne le quittait pas une minute.

Un soir qu’il était penché sur son lit, soutenu par son Agnès, et plus faible encore qu’à l’ordinaire, on frappa à la porte. Ludovico courut ouvrir ; c’était le faiseur de cadres, chez qui il avait laissé en dépôt le tableau qu’il avait rapporté de chez le géné-