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chère et vertueuse compagne et sa jeune sœur. Les seuls momens pénibles qui lui restaient encore, étaient lorsqu’il pensait au dénûment où il allait laisser ces trois êtres si chéris ; sans argent, et ayant encore des dettes que sa maladie augmentait. Agnès, dans ces occasions, faisait tout ce qui dépendait d’elle pour le rassurer et tranquilliser son esprit. Elle le suppliait d’écarter toutes ces pénibles craintes, de penser qu’il les laissait sous la protection du Tout-Puissant. Elle lui disait sa ferme résolution de trouver les moyens de liquider complètement ses dettes, et de ne pas souffrir qu’aucun déshonheur flétrît sa mémoire. Et cette assurance lui donna le plus sincère plaisir dont il fût capable de jouir, quoiqu’il se lamentât beaucoup des