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profond repentir de ses erreurs. Adouci par l’entière confiance qu’il serait accepté par un Dieu miséricordieux, il reconnut avec candeur et humilité qu’il s’était égaré dans une mauvaise route, et qu’il devait tous ses malheurs à son imprudence et à cet orgueil, qu’il qualifiait du beau nom de génie, dont il reconnaissait maintenant l’insuffisance et le néant. Agnès ou son fils, à sa prière, lui lisaient les saints Évangiles, trop long-temps négligés, et il y trouvait l’assurance de son pardon, par les mérites de notre Sauveur ; et le doux espoir d’un bonheur éternel rendait à son ame abattue toute sa sérénité. Toutes ses conversations avec Laudovico tendaient à l’affermir dans les bons principes qu’il avait reçus de sa mère ; à lui éviter les erreurs dans lesquelles il était tombé ; à lui recommander sa