Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/150

Cette page n’a pas encore été corrigée

verait pas cet ouvrage. En effet, après quelques pénibles essais, il se vit obligé de discontinuer son travail. De jour en jour ses forces déclinaient. Il pouvait encore combiner quelques instans le plan d’un tableau, et ces belles images de la création, qui avaient occupé son esprit pendant tant d’années ; mais bientôt la faiblesse de sa tête dispersait toutes ses idées. Sa main, sèche et brûlante, ne pouvait plus soutenir le pinceau ; ses yeux, qui naguère cherchaient la belle nature jusque dans ses moindres détails pour les rendre sur la toile, ne voyaient plus que confusément les objets. Le pauvre Lewis succombait sous ce mal si prompt, si destructeur, et qui fait tant de victimes en Angleterre.

Agnès passait auprès de son mari. des jours bien tristes, suivis de nuits sans repos. Quelquefois elle se lais-