Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/148

Cette page n’a pas encore été corrigée

loin, lui revenait sans cesse à à l’esprit. Il ne pouvait se résoudre à le quitter un instant.

Agnès aussi perdait peu à peu toute espérance. Quoique son marine voulût pas convenir qu’il fût très-malade, et qu’il assurât que ce n était qu’un rhume, suite de la nuit où il avait été si mouillé, elle voyait clairement que son mal faisait des progrès rapides. Après quelques jours d’anxiété, incapable de la supporter plus long-temps, elle demanda l’avis d’un médecin. Hélas ! il confirma toutes ses craintes. Après avoir examiné le malade avec la plus grande attention, il lui ordonna quelques palliatifs ; puis il prit à part la compagne désolée du pauvre Lewis, et lui déclara que tout remède serait inutile ; que la poitrine de son mari était tellement attaquée, et sa fièvre si ardente, qu’à moins d’un mi-