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coup d’amateurs. Ludovico le remercia, et y consentit avec plaisir. Ils n’étaient pas loin de chez lui, et ils y furent bientôt. Le cœur de Ludovico nageait dans la joie en pensant qu’il rapportait à son père de quoi payer l’imprimeur, à peu de chose près. M. Lewis, qui commençait à s’inquiéter de sa longue absence, le reçut avec ravissement, même avant de savoir ses succès. Ludovico lui présenta Dermot, et le pauvre Alfred éprouva encore un grand plaisir des éloges naïfs donnés à son grand tableau, mêlés cependant de regrets, quand Dermot l’assura que son maître ne l’aurait pas cédé pour cinq cents pièces. Quel bien aurait fait une telle somme à ma famille, pensait-il ! Et il regretrait qu’on l’eut vendu pour cent, sans penser que M. Giffort ne voulait s’en défaire pour