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Envoyez m’en un en échange ; je veux juger de votre talent. Dermot, prenez ce tableau : accompagnez chez lui ce jeune garçon ; vous me rapporterez un de ses dessins. Vous le voulez bien, mon cher petit Ludovico ?

— Ah ! madame ! tout, tout ce que j’ai, tout, tout ce dont je suis capable.

Dermot avait empaqueté le tableau. Ils sortirent ensemble ; et bien sûrement la ville de Londres ne renfermait pas un jeune garçon aussi heureux que Ludovico.

Le bon Dermot ne l’était pas moins du succès de sa recommandation : Eh bien ! mon ami, disait-il avec fierté, quand je vous assurais que tout irait bien, avais-je tort ? Ah ! ah ! monsieur le général connaît le brave Irlandais, comme ils m’appelent tous, et il fait cas de ses avis. Je croyais bien qu’il garderait les deux tableaux ; mais