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rait de le mettre dans l’école des frères Moraves, à Fulneak ; elle pensait qu’il y serait moins exposé au mépris des écoliers, qu’il y trouverait des protecteurs et des amis qui avaient déjà appris à l’aimer et à l’estimer, et qu’il n’aurait que de bons exemples pou persister dans les principes de religion qu’elle lui, avait inspirés. À sa grande satisfaction, elle vit que son Ludovico, qui était de jour en jour plus attaché à ses parens, qui idolâtrait sa petite sœur, et qui semblait n’exister que dans leur société, entendit sans peine la proposition de le placer à Fulneak, et jouissait d’avance de l’avantage qu’il devait retirer de sa résidence parmi des gens si bons, si honnêtes, et qui l’avaient si bien reçu dans les jours de sa misère. Il y fut admis, et notre jeune ami, aussi heureux à présent qu’il avait été mal-