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reux, et un bon usage de ce que je vous donne. »

Ludovico tressaillit de surprise. Il regarda madame Villars ; et des larmes remplissant ses yeux coulèrent bientôt en abondance sur ses joues. Il voulait parler ; lui exprimer sa vive reconnaissance ; il ne put articuler un seul mot. Ses lèvres tremblaient, ses pleurs arrêtaient sa voix. L’émotion d’une bonté si inattendue en était la cause ; mais il s’y mêlait aussi un sentiment douloureux. Ce qu’elle lui avait dit sur leur voyage lui en rappela la cause ; et la maigreur de cette excellente femme serra son cœur.

Affectée aussi par la sensibilité du jeune garçon, voulant surmonter cette impression et lui donner le temps de se calmer, elle lui dit en souriant. Pourquoi ces pleurs, mon cher ? Quel