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— Vous avez donc beaucoup vécu dans le Cumberland, dit le général, puisque vous le connaissez si bien ?

— Je n’y suis jamais allé, Monsieur, répondit Ludovico, quoique j’en aie toujours eu un vif désir ; mais ma mère y est née et s’y est mariée. Elle aime passionnément cette contrée, et me l’a si souvent décrite, qu’ayant de plus les peintures de mon père, je dois bien la connaître.

— Pourquoi votre mère a-t-elle quitté le lieu de sa naissance, demanda madame Villars avec intérêt ?

— Pour suivre le sort de mon père, Madame : son état l’appelait ailleurs. Elle n’a pas encore pu y retourner.

— Ses parens ne vivent plus, sans doute ?

— Pardonnez-moi, Madame, ils vivent encore tous les deux. Mon grand-père que je n’ai jamais vu, est… (Il avan-