Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/130

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et le portrait d’Edwin, et son application, et les soupçons de la jeune miss Villars ne donnèrent à Ludovico ni orgueil ni honte ; il ne les écoutait pas. Dès qu’il entendit les dames parler ensemble, il se retira discrètement à quelque distance : il n’était d’ailleurs occupé que de la crainte de ne pas vendre ses tableaux, et du soin d’observer si le général en était content. Il paraissait l’être infiniment. Un des deux surtout l’enchantait ; c’était celui où se trouvaient l’église et le presbytère de Newkichdale, qu’Alfred avait peints avec tant de plaisir. Le général demanda à Ludovico si c’était une vue d’après nature. Alors le jeune homme rompit son modeste silence, et madame Villars put se convaincre qu’elle ne s’était pas trompée en le comparant au jeune héros de son livre. Ludovico répondit avec promptitude, avec