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une autre. Quant à moi, un beau cadre doré me paraît être ce qui fait valoir un tableau, c’est-à-dire la sauce de la peinture ; et il faut avouer que le cadre de celui d’Irlande n’est pas aussi beau que ceux-ci.

Au milieu du salon était une assez grande table, autour de laquelle trois dames étaient assises. La plus âgée, que Ludovico, à sa maigreur, supposa être la femme du général, se leva pour regarder les tableaux, et posa un livre dans lequel elle lisait. C’était une très-belle édition du poëme du Ménestrel, de Béattie. La table était couverte d’une quantité d’objets divers prêts à être empaquetés pour le voyage. C’étaient, pour la plupart, des choses si jolies, si belles, si brillantes et si nouvelles pour Ludovico, qu’il ne pouvait s’empêcher de les regarder. Là plusieurs bijoux de poche, à dif-