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de celui qui l’a peint ; et voilà aussi les deux petits tableaux qu’il voudrait vendre. À mon avis, à présent qu’ils sont en cadres d’or, ce sont les plus beaux tableaux que votre honneur ait jamais vus ; de cela, j’en suis bien sûr. Il prit le paquet, le déploya, et plaça les tableaux en face des fenêtres.

Le général Villars était un homme d’environ cinquante ans, ayant toute la tournure d’un brave militaire, le teint halé, le regard plein de feu, une taille imposante, mais un air de bienveillance. Il rit de la harangue de son valet de chambre ; et jetant sur Ludovico un regard plein de bonté, il lui dit de diriger Dermot pour placer les tableaux dans leur jour : C’est la peinture que je veux voir, dit-il, et non pas la dorure.

Véritablement, dit Dermot, votre honneur a peut-être raison ; mais une personne aime une chose, et une autre,