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ses leçons acquitterait cette dette. Ce qui eut lieu bientôt après. Il plut tellement à Miss Wilson, la maîtresse du pensionnat, que pour se l’assurer plus positivement, elle lui paya son premier quartier d’avance. La fortune semblait enfin lui sourire. M. Higgins ne borna pas ses bons offices à la visite dont on a lu les détails dans le chapitre précédent. À sa recommandation, plusieurs gentilhommes campagnards vinrent visiter l’atelier de M. Lewis, lui achetèrent quelques tableaux et lui en commandèrent d’autres. Au bout de quelques mois, toutes ses dettes furent payées, et sa maison montée comme celle d’un homme aisé. Il prit un joli petit appartement, qu’Agnès meubla avec simplicité, mais avec beaucoup de goût. Désirant extrêmement d’oublier les jours de son humiliation, et sur-