Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/113

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

au général Villars, qui était sans doute un amateur de peinture, et qu’il était essentiel de le prévenir. Ludovico le pria de lui aider à emprunter ou à louer deux beaux cadres, qu’il promettait de rendre d’abord, si les tableaux ne se vendaient pas, ou de les payer s’il les vendait.

Vous êtes si ponctuel et si exact dans vos engagemens, lui dit le marchand, que je me fais un grand plaisir de vous rendre ce léger service ; quoiqu’il soit tard, je veux encore ce soir aller avec vous chez le faiseur de cadres, qui vous en confiera certainement deux sur ma parole. Ils y allèrent ; et à la grande joie de Ludovico, l’artisan venait de finir deux cadres du meilleur goût, et qui se trouvèrent aller à la mesure des tableaux. Ils étaient d’un prix très-haut ; mais, à la recommandation du marchand, il consentit à les prêter à Lu-