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tirent avec Ludovico qu’ils placèrent entr’eux deux, et qu’ils accompagnèrent jusque très-près de sa maison. En arrivant, il trouva sa mère dans la plus vive inquiétude. Son père n’était pas rentré ; la nuit menaçait d’être pluvieuse, et la santé de M. Lewis était très-mauvaise. Ludovico la consola un peu en lui racontant ce qui s’était passé chez Sinister, et ses espérances pour le lendemain. Elle convint avec lui qu’il faudrait trouver quelque moyen de se procurer de jolis cadres pour présenter les tableaux avec avantage. Il les laissa aux soins de sa mère, et courut chez le seul ami qu’il eut au monde, le marchand qui lui achetait ses dessins. Il l’informa complètement de sa situation, et lui demanda son avis. D’après son récit, le marchand comprit que Sinister aurait voulu vendre lui-même les tableaux de Lewis