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que deuse dans un buisson. Voilà de l’argent pour votre père ; vous faut-il quelque chose de plus pour qu’il puisse partir ? Eh bien, soit ! laissez-moi ces tableaux ; je vais vous donner de quoi le satisfaire. Dix guinées suffiront, je pense ?

— Non, Monsieur, je vous remercie, dit le jeune homme ; si mon père doit être secouru, ses créanciers doivent l’être aussi ; leurs intérêts sont inséparables des nôtres. Vous venez d’entendre vous-même combien les ouvrages de mon père sont estimés : je vendrai certainement ceux-ci plus de dix guinées Quand nos créanciers sauront, comme je le sais à présent, quelle est leur valeur, ils attendront surement avec patience, et ils verront la peine que je me donne pour les placer.

— Bah ! enfant que vous êtes, dit