Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/107

Cette page n’a pas encore été corrigée

oui, mon maître est à Londres, et moi aussi, comme vous voyez. Mais ce n’est plus sir John Giffort qui est mon maître, attendu qu’il est mort, et que j’aime à servir les vivans. Je suis à présent au mari de sa sœur, le général Villars. Mais ne soyez pas en peine du tableau ; il restera dans le beau salon. Lady Giffort l’admire aussi beaucoup ; j’ai bien recommandé qu’on le nétoyât tous les jours, et on n’y manquera pas. Si vous avez envie par hasard de montrer ceux-ci à mon maître, il aime beaucoup ces sortes de choses ; c’est pour cela qu’il m’a envoyé ici. Mais vous devez avoir le pas, vous qui êtes le fils du beau tableau d’Irlande, et qui vous appelez Lewis. Je parlerai de vous et de vos peintures au général, de tout mon cœur ; apportez-les demain à Portman Square, demandez à parler à