Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 2.djvu/102

Cette page n’a pas encore été corrigée

sion de leur maître pour Sinister. Celui-ci saisit cette occasion de hâter la décision de Ludovico ; il tira les neuf guinées et les secouant dans sa main, il lui dit : Eh bien ! mon petit Lewis, ces guinées vont-elles passer de ma poche dans la vôtre ? oui ou non, s’il vous plaît ; vous voyez que j’ai des affaires. Me laissez-vous les tableaux ? Ludovico les posa sur la table avec un profond soupir, et les retenant encore, il ne répondit rien, tout en lui exprimant l’irrésolution…

— Ciel et terre ! s’écria un des deux hommes avec l’accent irlandais, vous vous appelez Lewis et vous vendez des peintures ! D’abord, dites-moi si vous êtes le fils, le cousin, ou quelque autre chose d’un M. Alfred Lewis qui vend aussi des tableaux.

— C’est mon père, s’écria Ludovico ; bon Dieu ! Monsieur, connaissez-vous mon père ?