Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/99

Cette page n’a pas encore été corrigée

succès serait suivi de bien d’autres. Il prit un meilleur logement, rétablit la garde-robe de sa femme et la sienne ; et ses deux fils eurent aussi des habits neufs. Il plaça l’aîné dans une école, fit assez bonne chère, racheta des livres, et vit bientôt la fin des guinées que la vente de ses tableaux lui avaient procurées long-temps avant d’en avoir fait d’autres. Pendant quelque temps encore son crédit, qui avait remonté avec ses dépenses, se soutint ; mais quand il avait encore de l’argent, il négligea de payer ceux qui s’étaient fiés à lui, et ils devinrent ses ennemis. Agnès souffrait plus actuellement qu’elle n’avait souffert de sa précédente misère, dans laquelle elle se voyait sur le point de retomber avec plus d’humiliation que lorsqu’elle était arrivée déjà pauvre et dénuée de tout. À présent M. Lewis avait attiré l’attention sur sa famille