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eu un de fini, aurait suffi pour satisfaire les créanciers, qui commençaient à s’impatienter. Elle était décidée à parler sérieusement à M. Lewis et à exiger de lui quelques jours d’un travail assidu, lorsqu’elle reçut une lettre de sa part datée de la ferme où il s’était retiré pour se livrer en liberté au génie de la poésie. Il lui demandait de venir le joindre avec leurs trois petits garçons, sans réfléchir qu’il fallait, avant de quitter la ville où ils étaient établis, payer ce qu’ils devaient ; et comment payer, quand il ne restait presque rien à la pauvre Agnès ? Elle se vit obligée de faire un compromis avec les créanciers, en leur abandonnant ses meubles, ses ustensiles de ménage, plusieurs de ses vêtemens et la plus grande partie des livres de son mari. Cela se répandit bientôt, et leur crédit fut complètement anéanti. À York