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comme poète, plutôt que comme peintre. Quelques morceaux de son poëme lus en société et prônés comme des chefs-d’œuvre par ses admirateurs, montèrent sa tête. Il résolut d’achever un ouvrage qui devait l’immortaliser ; et pour y travailler sans distraction, prétendant être entraîné par son génie, il se retira tout-à-fait du monde, et, comme un véritable poète inspiré, il se promenait dans les environs absorbé par sa composition, et n’ayant plus d’autre pensée que celle de la poésie. Perdu dans les sublimes contemplations, n’existant plus que dans les siècles passés, s’exaltant lui-même pour rendre en beaux vers tout ce qu’il éprouvait, où ne le vit plus nulle part, et à peine même chez lui.

C’était le moment où la ville et les environs d’York se remplissent de gens distingués et riches, qui auraient pu