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CHAPITRE IV.

Ce ne fut pas sans regret qu’Agnès quitta Manchester ; elle y avait éprouvé personnellement beaucoup de bonté et d’affection de la part du peu de gens qu’elle avait fréquentés et qui savaient apprécier ses vertus ; elle les trouvait de son côté bons, généreux, hospitaliers. S’ils aimaient à gagner de l’argent, ils aimaient aussi à venir au secours des malheureux, et à en faire gagner à ceux qui en avaient les moyens. Elle était convaincue qu’en suivant seulement les règles de la simple prudence, et avec un travail modéré mais suivi, il leur aurait été possible d’y vivre à leur aise, et de s’assurer même pour l’avenir une honnête indépendance. Mais M. Lewis pensait,