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moins une perte de temps) pour s’occuper de quelque spéculation mécanique ou résoudre des problèmes d’algèbre. Si quelques amis, s’intéressant à lui, comme il était difficile de s’en défendre, lui remontraient doucement combien ce changement continuel d’occupations lui était nuisible, il ne manquait jamais de mettre en avant l’impossibilité qu’éprouve un esprit supérieur de se soumettre à des règles communes et à un travail monotone ; il citait mille exemples d’hommes de génie qui ne travaillaient que par inspiration. Ces deux mots répondaient à tout. Il déclarait qu’à moins d’être inspiré par son génie, il ne pouvait rien faire ; que l’art ne s’exerce pas à volonté comme le grossier travail du manœuvre ; que l’indépendance de son esprit ne pouvait être comprimée par des entraves ; qu’elles ne pouvaient être sup-