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parce qu’il avait plus de génie. Mais la régularité nécessaire aux opérations mécaniques et les calculs minutieux qu’elles exigent l’ennuyèrent bientôt ; il l’abandonna pour la poésie, à laquelle il se livra avec passion, et il commença la composition d’un poëme dont il attendait beaucoup de gloire et beaucoup de profit. Pour se délasser de ses travaux littéraires, il revenait de temps en temps à la peinture ; mais, hélas ! entre la plume et le pinceau, employés tour-à-tour sans suite et sans effet, les mois s’écoulèrent les uns après les autres, et jamais. Agnès ne s’aperçut que les travaux de son mari lui rapportassent la moindre chose ! Sa fortune, déjà très-diminuée lorsqu’il se maria, se consumait peu à peu sans qu’il s’en inquiétât le moins du monde, tant il se croyait sûr d’en retrouver par ses talens une plus brillante. Pendant long-temps Agnès