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faisait l’excuse de sa paresse, tantôt celle de ses extravagances, se persuadant à lui-même, et cherchant à persuader aux autres, que dans tout ce qu’il faisait ou ne faisait pas, il était entraîné par la force de son génie. Il ne pouvait se dissimuler cependant que c’était par des études régulières et par l’application qu’il avait acquis ou développé son talent pour la peinture. Tant qu’il avait été sous la direction d’un bon maître, ses progrès furent étonnans, parce qu’il avait vraiment envie de réussir, beaucoup d’intelligence et un noble mépris des difficultés ; mais quand, par la mort de ses parens, il devint libre de ses actions ; quand il se vit obligé de joindre au travail de son état le soin de ses affaires, de diriger lui-même sa conduite, de tirer parti de ses connaissances et de ses talens, il manifesta