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bérale qui, jointe à beaucoup d’esprit naturel, le mettait à même de réussir dans tout ce qu’il voudrait entreprendre. Mais jusqu’à l’âge de dix-sept ans il annonçait une telle légèreté de caractère qu’il ne pouvait se fixer à aucune étude particulière. À cet âge, il déclara qu’il voulait se vouer exclusivement à la peinture, vers laquelle il se sentait entraîné par son génie. Ce desir, qui répondait aux vues de son père, obtint son approbation. Il lui donna tous les moyens de se perfectionner dans cet art, qui devait être pour lui une source de richesses, et il avait besoin d’en acquérir ; et dans tous les cas un moyen de célébrité. Le jeune homme montrait en effet beaucoup de dispositions naturelles ; mais malheureusement son père lui persuada que son génie seul assurerait ses succès. « Tu te sens entraîné par le goût de la peinture ; lui