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CHAPITRE III.

Alfred Lewis était le fils unique d’un gentilhomme qui avait joui d’une belle fortune. Un goût passionné pour la mécanique avait causé sa ruine. Il avait du talent pour cette science si utile et si perfectionnée en Angleterre, mais pas assez de suite dans les idées ni de persévérance dans l’exécution. Il fit des dépenses inouïes pour la construction de machines très-ingénieuses en théorie, mais dont il ne put jamais amener une seule à la perfection. Sans aucun doute, d’autres après lui ont su tirer parti de ses essais, de son infatigable imagination, qui consomma en entier sa fortune.

Son fils avait reçu une éducation li-