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étendant son grand miroir dans la plaine et répétant les objets qui l’entourent ; depuis le tertre couvert de verdure jusqu’aux rochers arides, rien n’échappait à ses regards ; tout s’animait par son enthousiasme. Non-seulement Agnès le partageait, mais elle y ajoutait encore en glorifiant le créateur de ces merveilles, et en s’élevant par l’admiration et la reconnaissance jusqu’au trône du Tout-Puissant. Alfred (c’était le nom de baptême de M. Lewis) à son tour entraîné par la naïve et religieuse éloquence de sa jeune femme, ne pouvait assez s’étonner de trouver autant d’énergie dans un caractère si doux et si docile.

Mais malgré tout le bonheur dont ils jouissaient, Agnès ne put se dissimuler que les habitudes de son mari, les heures de ses repas, les excursions dans lesquelles ils s’oubliaient, déran-