Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/47

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

surtout avec enthousiasme du plaisir que lui avait procuré la conversation du jeune peintre. Son imagination, son éloquence, la sublimité et la richesse de ses idées, la manière animée et brillante dont il décrivait les beautés de la nature, le feu de son regard si bien d’accord avec celui de ses discours, furent tour-à-tour l’objet des éloges du pasteur. Agnès et sa mère, émues et surprises de la vivacité avec laquelle il s’exprimait, partageaient son enchantement, et desiraient ardemment de connaître celui qui électrisait à ce point un homme ordinairement assez calme. Leur curiosité fut satisfaite plus tôt qu’elles ne l’espéraient. M. Lewis (c’était le nom du jeune artiste) avait été de son côté très-satisfait du bon sens, de la simplicité et de la sensibilité du pasteur de New-Kirchdale. Il est rare que les impressions favorables