Il considérait et aimait le pasteur Rumney, et ne manquait jamais dans les occasions de lui apporter un présent de quelques livres nouveaux, qui étaient très-bien reçus, et de deux douzaines de bouteilles de bon vin, qui étaient soigneusement conservées pour en donner à ses paroissiens malades autant qu’il durait : à peine se permettait-il d’en goûter. Cet excellent homme était vraiment le père spirituel de ses paroissiens ; leur bien-être, leur union, leurs différens étaient son affaire essentielle. Il était secondé par sa digne et pieuse compagne, sans cesse occupée à ménager son simple superflu, pour trouver quelque chose à l’heure du besoin et pour soulager les malheureux. Son habileté en médecine venait au secours de leur ignorance ; et lorsqu’elle ne pouvait les guérir, sa bonté les consolait ; ses soins adou-
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