Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/31

Cette page n’a pas encore été corrigée

solation. Il était élevé par elle avec une tendresse si complète et si parfaite, un amour maternel si judicieux, et il avait jusqu’alors si bien répondu à ses espérances, que tout ce qui allait en sens contraire de son système d’éducation devait lui causer une peine extrême. Ce système, aussi sage que simple, consistait principalement à suivre ce que la raison indique, ce que la conscience approuve et ce que la nécessité exige, sans se laisser jamais entraîner aux prestiges de l’imagination, dont la lumière vive et trompeuse égare si souvent ceux qui la suivent. Madame Lewis était convaincue que ce qu’on obtient de soi-même par une constante application, toujours assez difficile, conduit plus sûrement au but que des talens brillans et faciles ; elle redoutait même pour son fils une célébrité qui excite toujours l’amour-propre, éteint