Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/246

Cette page n’a pas encore été corrigée

dent ne pas les perdre, ainsi que je l’ai fait. »

Ludovico écoutait avec une extrême attention toutes les paroles de M. Higgins. « Si je ne me rappelle pas exactement tout ce que vous venez de me dire, monsieur, lui dit-il, je suis sûr au moins de me souvenir de votre bon conseil, et quand je serai un homme je prendrai toujours des reçus. Cependant… dit-il en hésitant et regardant son père timidement,… cependant papa n’en prend jamais, et si, comme il le dit… si je croyais… peut-être ferais-je mieux de l’imiter ; je ne voudrais pas agir autrement que mon père.

— Et vous auriez tort, mon enfant, s’écria M. Lewis ; tout ce que vous a dit M. Higgins est parfaitement juste et sensé. J’ai souffert assez souvent du manque de cette sagesse qu’il vous re-