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lement de la bonne-foi, mais de la régularité. Voilà donc six schillings qui vous reviennent en conscience. »

Ludovico rougit de plaisir, et sentit celui d’avoir pour la première fois de sa vie quelque chose de bien à lui. C’était le fruit de son travail, et il ne le devait pas. Il les donna à sa mère, qui lui dit de les garder.

« Actuellement, dit M. Higgins, voilà encore deux guinées qui vous appartiennent de droit. Je les ai promises sur les papiers à la personne qui trouverait mon reçu, et je suis bien aise que ce soit vous. Vous pourrez vous acheter quelques habillemens, dont je m’aperçois que vous avez besoin ; et je desire, mon cher enfant, que vous les portiez en bonne santé et en joie. ».

Ludovico recula et ne voulut pas prendre les deux guinées : « En vérité,