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le comprends, que cette affaire soit finie. Mais vous n’avez pas cependant à beaucoup près le même plaisir que vous auriez eu si vous m’aviez donné mon billet de banque et reçu en retour une belle guinée d’or, bien brillante, qui vous aurait appartenu. Vous vous seriez trouvé riche en argent, riche par la faculté de le dépenser ou de le donner à vos parens. Actuellement vous êtes seulement bien aise d’être déchargé d’une dette, et c’est, il est vrai, une bonne et très-bonne chose. Mais avoir votre argent et votre dette payée serait encore meilleur, n’est-ce pas ?

— Il est vrai, monsieur, dit Ludovico ; mais… » Il allait dire : mais j’ai tiré mon père de prison, et sans votre argent il y serait encore. Il craignit de faire de la peine à celui-ci et à sa mère, et se tut.

« Eh bien ! mon bon enfant, continua