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guinées : ainsi vous m’en donnerez trois et douze schillings, et nous serons en règle. »

M. Lewis, extrêmement agité, se leva, ouvrit la fenêtre, eut l’air de regarder dans la rue, et de ne point vouloir se mêler de ce qui se traitait.

Ludovico courut à l’armoire où était la tasse au trésor ; il vint la vider sur la table. Mais il eut beau compter et son argent et sa monnaie avec l’aide de M. Higgins, ils ne trouvèrent que trois guinées, neuf schillings et quelques sous. Il allait demander le reste à sa mère ; mais il savait qu’elle n’avait plus rien. Son mari en sortant la veille avait sur lui le peu d’argent qu’ils possédaient, qui aurait pu et au-delà compléter la somme. Sûre qu’il l’avait dépensé, elle ne voulut pas le blesser et l’affliger par une question inutile. Elle ouvrit un tiroir, prit une belle paire de