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autre pour exprimer à-la-fois et les talens qui le distinguaient, et la légèreté présomptueuse qui l’empêchait de les porter au degré de perfection qui caractérise le génie. Cependant, en y réfléchissant, j’ai trouvé qu’on ne pouvait, sans injustice, refuser du génie au peintre habile, au poète enthousiaste auteur d’un bon poëme, au mécanicien inventeur d’une machine utile et ingénieuse. Certainement M. Lewis en avait du moins tous les élémens ; et si ses conceptions avaient eu plus de suite ; s’il ne s’était pas cru lui-même un génie