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Agnès soupira : « Il vous a délivré, mon cher, pour la moitié de la dette.

— Et n’a fait que son devoir. Je ne veux plus en entendre parler, vous dis-je. Puis après une pause il ajouta en souriant : « j’emprunterai le trésor de mon petit Ludovico. Ce M. Higgins ne me semble pas très-pressé de son argent ; qu’en dis-tu, mon garçon ?

— Mon papa, dit Ludovico avec sentiment et fermeté, tout ce que je posséderai vous appartient ; je travaillerai pour vous jour et nuit ; mais je ne puis vous donner mon argent, je veux dire cet argent… je ne puis pas le donner, parce que… parce qu’il n’est pas à moi.

— Cet enfant est fou, dit son père avec colère. » Mais un regard jeté sur son Agnès, qui n’était pas encore bien remise et recommençait à trembler, le