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légère émotion. Ludovico la voyant pâlir et ses yeux se fermer, cria que sa mère se trouvait mal. M. Lewis la regarde aussi, se lève avec effroi, s’approche de sa femme, la soutient dans ses bras. Ludovico aussi pâle, aussi faible que sa mère, ne peut pas lui aider. M. Lewis voit ces deux êtres chéris, ses anges tutélaires près de succomber sous le poids da malheur et de la misère. Agnès cherche à se ranimer, et pressant ses lèvres pâles sur la joue de son Alfred, elle prononce tout bas : « Accepte au nom du ciel et de nos enfans. » Il comprit alors ce qui avait saisi Agnès. Il lui serra la main tendrement, et se tournant vers l’étrangère, il répondit avec l’expression de la plus vive reconnaissance qu’il ferait tout ce qui dépendrait de lui pour répondre à ses recommandations. Agnès l’entendit, et son cœur se