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son, M. Lewis se rappela que la personne qui faisait les châssis et les cadres de ses tableaux, et pour qui il peignait actuellement, l’avait fait demander pendant que Ludovico était si mal. Il n’avait pu y aller, et curieux de savoir ce qu’on lui voulait, il dit à son fils de rentrer sans lui, qu’il allait bientôt revenir. Au moment où il venait de le laisser, deux dames passèrent. L’une d’elles, après avoir jeté sur Ludovico un regard attentif, s’avança et lui dit : « N’êtes-vous pas ce petit garçon qui vend des images et dont le père était en prison il y a quelque temps » ?

Il eut d’abord l’idée que ce ne pouvait être que madame Higgins qui venait de la part de son mari réclamer son argent. Son visage pâle devint cramoisi ; mais il répondit promptement : « Oui, madame, je suis Ludovico Lewis ; mon père est à présent en liberté.