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« Dites-moi donc ce que vous avez et pourquoi ces larmes, répéta-t-il en prenant sa main avec amitié.

— J’avais… j’avais un frère, dit Ludovico en sanglotant, et ce petit monsieur !… il a l’air bon comme lui ; il ressemble à mon cher Raphaël qui est mort.

— Mon cher enfant, dit le maître, nous sommes tous frères ici, et nous participons à votre perte et à votre chagrin ; mais nous voulons essayer de vous consoler. Votre frère est allé quelque temps avant vous dans un meilleur monde que celui-ci, où toutes les larmes sont pour jamais essuyées, et vous irez aussi un jour partager son bonheur et sa gloire, s’il vous souvient de votre créateur dans les jours de votre jeunesse ; et je crois, j’espère, que vous le ferez, mon cher enfant. »

Le ton humain et doux avec lequel