Page:Hofland - Montolieu - Ludovico - tome 1.djvu/211

Cette page n’a pas encore été corrigée

quand un bourdonnement de plaisir ; également éloigné de la clameur d’une joie véhémente et de sensations contraintes, frappa ses oreilles. En un instant la terrasse fut couverte de petits garçons de différens âges qui venaient jouer à l’heure de la récréation. Quelques-uns étaient de Leeds et le connaissaient, soit de vue, soit pour en avoir entendu parler. Ils s’approchèrent de lui avec l’air d’une obligeante curiosité, et un petit drôle, qui, quoique très-jeune, se regardait comme un des anciens, parce qu’il était au séminaire dès le berceau, se crut en droit de lui faire les honneurs de la place ; il s’avança et prit sa main. Il y avait quelque chose dans l’âge de cet enfant, dans son regard, dans son sourire, qui rappela à Ludovico son frère Raphaël. Depuis la mort de ce dernier, il avait vu beaucoup de monde, conversé avec