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son cœur guidait ses pinceaux ; il travaillait avec plaisir, et il eut bientôt fabriqué un bon nombre de petites Constantines, jouant avec le chat, avec le chien, avec la poupée, ou sur les genoux de sa maman, etc., etc. Quand ces dessins furent prêts et fixés entre deux petits bâtons, il embrassa ses parens et se mit en chemin pour sa destination. Suivant pas à pas la voiture publique, Ludovico arriva à Fullneak dans l’après-diner. Comme tout était tranquille, il se promena autour de la place sans être remarqué, jusqu’à ce qu’il se trouvât en face d’une longue rangée de bâtimens, sur une terrasse d’où l’œil plongeait dans une belle vallée arrosée par un ruisseau sinueux. Au travers de plusieurs petits bois taillis, ses regards se portaient sur la colline opposée, dont la pente douce et cultivée avec soin était couronnée par