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tout de suite je vous paierai cette fois en les recevant. »

Ludovico revint à la maison bien vite. Son cœur était si léger et si content en racontant à sa mère le retour du colporteur, en lui remettant les vingt-six schillings, et en lui donnant l’espoir qu’il pourrait gagner encore une guinée et demie ! Il ne se sentait pas de joie, et après un doux et bon sommeil, il se leva dès qu’il fit assez de jour pour travailler. Dès que sa mère l’entendit, elle se leva aussi et vint lui aider, trouvant que son ouvrage était vraiment très-profitable. Considérant combien peu de temps il avait, elle lui dit qu’il ne fallait pas songer à son voyage de Fullneak, ni à rien faire dans ce but avant d’avoir rempli sa promesse vis-à-vis du colporteur. Ludovico obéit, mais avec un peu de peine. Son cœur et ses pensées étaient dans