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dovico veut m’apporter ici ses peintures, il en vendra un bon nombre aux écoliers, qui reviennent à présent, précisément, de leurs vacances ; ils ne peuvent pas mieux dépenser l’argent que leurs parens leur ont donné, qu’en encourageant un enfant si ingénieux, si industrieux et si charitable. »

Comme plusieurs personnes avaient été témoins au marché précédent du malheur du pauvre petit marchand de peintures, lorsqu’il avait laissé tomber sa marchandise dans la boue, elles ne furent que plus disposées à l’en dédommager. Toute sa cargaison fut bientôt vendue ; il rapporta à sa mère une demi-guinée, qui vint fort à propos pour payer leur logement. Il lui raconta ce que lui avait dit la bonne femme, et proposa d’aller à Fullneak avec beaucoup de petites peintures variées, calculées pour les goûts et la bourse des